Pas de révolution mais quelques modifications pour le Rallye du TERNOIS 2017

La onzième édition du Rallye du Ternois aura lieu dans un peu plus d’un mois, les 30 juin et 1er juillet. Une épreuve qui revient dans une configuration à peu près similaire à celle de l’an dernier, note le président du comité d’organisation, Jean-Marc Roger.

«  Des spéciales un peu moins rapides  »

Pas de nouvelle spéciale, cette année, pour le Rallye du Ternois, «  mais on a retravaillé les parcours, souligne Jean-Marc Roger, président du comité d’organisation.

On a essayé d’avoir des spéciales un peu moins rapides  ».

Avoir des spéciales un peu moins rapides, c’est une demande de plusieurs pilotes, même si dans l’ensemble, ce n’est pas évident, les routes du Ternois étant loin d’être très sinueuses comme sur d’autres territoires.

D’une manière générale, donc, «  on est sur les mêmes bases que l’an dernier  ».

Mais justement, du fait que l’épreuve dépasse les dix ans, n’était-ce pas le moment de tout chambouler pour apporter un gros coup de jeune ?

« Refondre l’ensemble du parcours, pourquoi pas, mais il faut savoir que c’est un travail énorme. Et puis on tient également à rester fidèles aux maires qui nous font confiance depuis plusieurs années  ».

Douze spéciales au total

Comme chaque année, le Rallye du Ternois débutera le vendredi soir. Mais cette année, les voitures partiront de la mairie de Saint-Pol un peu plus tard, vers 19 heures.

«  Ça permettra d’avoir un peu plus de monde  ».

Pour la première épreuve spéciale, c’est au circuit de Croix que ça se passera.

Puis dans la soirée, les concurrents enchaîneront avec deux autres spéciales : celle d’Estrée-Wamin (8,78 km) puis celle d’Averdoingt (14,7 km).

Le lendemain, il faudra enchaîner trois boucles de trois spéciales : Vaqueriette-Erquières (13,74 km), Estrée-Wamin puis Averdoingt.

Avant un podium prévu devant la mairie de Saint-Pol vers 18 h 30.

Durant ces deux jours, ce sont 135 km d’épreuves spéciales qui seront parcourus.

Autorisations, partenaires, organisation…

Sur le plan des autorisations administratives, «  tout est OK. Il reste juste à avoir une commission sécurité routière avec la préfecture  ».

Sur le plan des partenariats, «  Renault Saint-Pol revient pour nous donner un gros coup de main. On attend encore des réponses pour quelques nouveaux gros partenaires  ».

Pour ce qui est des engagements, ceux-ci sont ouverts depuis le 2 mai. Bon, pour l’instant, ce n’est pas encore très significatif, car d’ici le Rallye du Ternois, il reste encore plusieurs épreuves à disputer.

«  Notre objectif, c’est d’avoir une centaine d’engagés en moderne et une quinzaine en véhicules historiques  ».

Pour ce qui est de l’organisation durant l’épreuve, les vérifications administratives et techniques auront toujours lieu au circuit de Croix.

Circuit où se trouve également le parc d’assistance. Quant au parc fermé, il sera toujours situé place Pompidou, ce qui donne chaque année un visage assez sympa au centre-ville de Saint-Pol.

Des endroits où il est toujours intéressant de se promener pour aller voir les pilotes et leurs voitures au plus près.

Troisième année en deuxième division

Lancé en 2015 par la Fédération française du sport automobile, le championnat de France des rallyes 2e division compte cette année dix épreuves.

Dont le Rallye du Ternois qui est inscrit à ce championnat depuis les débuts.

«  Ce label, ça nous permet d’avoir des pilotes qui viennent de toute la France que l’on n’aurait peut-être pas si on n’était pas en deuxième division », souligne Jean-Marc Roger.

Et sinon, ça ne donne pas envie de voir un peu plus haut, de viser une inscription au championnat de France tout court ?

Compliqué… Déjà parce que dans la région, une épreuve est déjà inscrite au championnat de France, le Rallye du Touquet.

De plus, «  c’est beaucoup plus de contraintes. Il faut pouvoir loger les gens, il faut davantage d’infrastructures…  »

Et bien entendu, un budget beaucoup plus conséquent.

«  En deuxième division, on est à notre maximum  », poursuit Jean-Marc Roger.