ROMAIN MARTEL au Tour de CORSE

En route pour le Rallye de Corse (2-3-4 octobre)

« On y va en mode guerrier ! »

Plombés par nombre de soucis mécaniques cette saison, Romain MARTEL reprend le chemin de l'Asphalte pour disputer un des mastodontes de la saison : le célèbre Rallye de Corse. Un premier pas pour le RM Racing dans le giron mondial.

Romain tout d'abord, il n'était pas forcément au menu ce Rallye de Corse ?

En fait, nous l'avons rajouté après notre date du Touquet en début de saison. Nous avons à l'inverse, supprimé le Rallye des Cévennes. Ce Rallye de Corse est aussi l'occasion pour nous de fêter un événement mondial avec ceux qui nous accompagnent toute l'année, nous allons y emmener 44 partenaires pour les trois jours. On est les seuls normands à y être, on y va en mode guerrier.

Quel objectif peut avoir le RM Racing sur une telle course ?

Tout d'abord, il est compliqué de tracer un réel objectif car les autos ne sont pas forcément les mêmes que celles du championnat du monde. Il n'y a quasiment pas d'éléments de comparaison sur le plan du classement général. Par contre, étant donné que cette manche corse doublonne aussi le Championnats de France, on peut là, avoir quelques ambitions, nous voudrions terminer sur un Top 5 et un podium au Trophée Michelin.

Le Rallye de Corse, c'est 350km de spéciales, 9 spéciales à plus de 40km, ça va être costaud pour les hommes et la mécanique !

C'est pour cela que nous avons fait une grosse préparation physique, on va tout mettre en œuvre pour pouvoir être prêts à 100%. Il faudra surtout être très intelligent dans la gestion de course, je pense. Sur le plan mécanique, la 207 a été revue, le faisceau électrique a été envoyé en révision en Italie, ça devrait donc être bon de ce coté là. Si tout va bien au niveau de la mécanique sincèrement, on peut espérer quelque chose de bien.

Justement, vous avez été poursuivis cette saison par les ennuis mécaniques...

Il est clair que l'on a un peu tout connu dans le domaine cette saison. Ce fut une année de transition pour nous. Tout a été fait comme l'an passé pourtant, la voiture a été suivie de la même manière. C'est le sport mécanique.. Il faut que l'équipage soit bien, que la voiture soit bien, or ça n'a pas toujours été le cas. Il a fallu rapidement faire preuve de philosophie, je dirai. Il y a eu des évidences de changement de programme qui sont apparues. Après, il faut se dire que tout ce qui arrive n'est pas que le fruit du hasard. Mais ça restera une saison positive.

Avec la découverte de la surface Terre, quel premier petit bilan faites-vous de votre année 2015 ?

Oui, et ce fut même une sacrée découverte. Nous avons fait un très bon Rallye de l'Auxerrois, ce fut plus dur au Rallye de Lozère mais il fallait aller au bout pour emmagasiner de l'expérience, c'est ce qu'on a fait, et bien fait. En terme de gestion de course, de gestion des événements, de pilotage et même de reconnaissances avec les prises de notes nouvelles, nous avons énormément progressé cette année. On est également plus vigilant à tout ce qu'il peut se passer. Une course n'est terminée que quand on est sur le podium final.

communiqué: RM RACING