Présentation FIAERC: SEAJETS Acropolis Rally 2017

Le SEAJETS Acropolis Rally, en Grèce, accueille la troisième manche du Championnat d’Europe FIA des Rallyes, du 2 au 4 juin.

INFORMATIONS MAJEURES
*La troisième manche de la saison emmène les équipages du Championnat d’Europe.
FIA des Rallyes en Grèce pour le SEAJETS Acropolis Rally, un des rendez-vous les plus iconiques du calendrier international.

*Couru pour la première fois en 1962, le rallye a retrouvé l’ERC en 2014 – année où Craig Breen a apporté à la Peugeot 208 T16 sa première victoire –, ayant précédemment fait partie du calendrier européen en 1968.

*La liste des anciens vainqueurs sous l’ère championnat du monde inclut Sébastien Loeb, Colin McRae, Walter Röhrl, Carlos Sainz et Ari Vatanen.

*Treize pilotes de voitures de la catégorie reine R5 apparaissent sur la listes des engagés cette saison, à commencer par le leader de l’ERC, Bruno Magalhães, et le champion en titre, Kajetan Kajetanowicz, ainsi que le vainqueur du Dakar et multiple champion du Moyen-Orient, Nasser Al-Attiyah.

INFORMATIONS CHAMPIONNAT

*Comptant pour l’ERC1, l’ERC2, l’ERC3 et l’ERC Ladies’ Trophy, le 63e SEAJETS Acropolis Rally est aussi comptabilisé pour le Championnat d’Europe FIA des Rallyes Teams, qui a été simplifié cette année avec seulement un titre à attribuer.

*Bruno Magalhães mène le classement général du championnat avec 17 points d’avance après une victoire et une troisième place lors des deux premières manches. Il a conclu un accord tardif pour piloter une ŠKODA Fabia R5 aux couleurs de SEAJETS sur ce rallye qu’il a disputé pour la dernière fois en 2015, abandonnant sur une casse de suspension.

*Luis Pimentel ne comptant pas le SEAJETS Acropolis Rally sur sa sélection de manches (les six meilleurs résultats de huit possibles sont retenus, selon le nouveau règlement de 2017), son avantage en ERC2 sera sous la menace, en Grèce, de pilotes comme Tibor Érdi Jr, Zelindo Melegari et Sergey Remennik.

*La situation est similaire en ERC3, Chris Ingram se concentrant sur les manches de l’ERC Junior uniquement, et laissant à Buǧra Banaz la possibilité de capitaliser.

*Seize pilotes enregistrés ERC apparaissent sur la liste d’engagés du SEAJSETS Acropolis Rally, dont dix sur une R5.

INFORMATIONS RALLYE

*Le parcours de cette année du SEAJETS Acropolis Rally est virtuellement le même qu’en 2016, seule la spéciale de Gravia ayant été raccourcie de 890 mètres.

*Amphissa, qui, comme Gravia, est parcourue deux fois le samedi 3 juin, fait partie de l’épreuve depuis les années 70, quand elle était appelée Karoutes et prise en descente.

*Elatia/Karya est la plus longue spéciale du rallye avec ses 33,86 kilomètres dont les dix premiers rappellent la course de côte de Pikes Peak dans le Colorado. Elle est disputée deux fois le dimanche et conclura le rallye.

*Alors que les spéciales de la spectaculaire région de Grèce-Centrale, autour de Lamía, proposent un défi significatif en termes de pilotage, grâce notamment au mélange de portions rapides et lentes, la surface des routes y est bien moins cassante qu’elle ne l’était quand le rallye était basé à Loutraki, entre 2009 et 2015.

*Le site du National Trade Fair à Lamía accueille non seulement le parc d’assistance permanent du rallye, mais aussi les cérémonies de départ et d’arrivée.

INFORMATIONS PILOTES

*Après avoir remporté le Rally Islas Canarias, dernière manche en date, Alexey Lukyanuk aurait dû en lice pour un autre bon résultat en Grèce. Cependant, un accident en test dans sa Russie natale lui a valu récemment de multiples fractures et a entraîné son forfait.

*Alors que le SEAJETS Acropolis Rally ne compte pas pour l’ERC Junior, deux jeunes pilotes de cette catégorie, Nikolay Gryazin et Buǧra Banaz, seront tous deux en action en Grèce, Gryazin avec l’équipe Sports Racing Technologies qui a mené Ralfs Sirmacis à la victoire dans ce SEAJETS Acropolis Rally en 2016.

*Parmi les pilotes grecs engagés pour le rallye international, George Philippedes est le champion national en titre et considéré comme aussi rapide qu’expérimenté.

*Multiple champion du Moyen-Orient, vainqueur du Dakar et médaillé olympique, Nasser Al-Attiyah prendra le départ du SEAJETS Acropolis Rally tout juste arrivé du Rally Kazakhstan, une manche de la Coupe du monde FIA des Rallyes-Raid.

*Respectivement champion de Pologne et de Turquie en titre, Grzegorz Grzyb et Murat Bostanci viseront les points ERC1, tout comme Albert von Thurn und Taxis, le pilote de GT devenu rallyman, et Antonín Tlusťák, référence de l’ERC.

*En plus de Buǧra Banaz, le line-up du Castrol Ford Team Turkey en ERC3 comprend les nouveaux venus Umitcan Ozdemir et Ismet Toktas.

EN BREF:

1. Le regretté Colin McRae reste le pilote le plus victorieux dans l’histoire du Rallye de l’Acropole avec cinq succès.
2. La base du rallye, Lamía, est la ville jumelée avec Rzeszów, qui accueille la manche polonaise de l’ERC en août.
3. L’évidence venue des fouilles archéologiques suggère que les premiers habitants de Lamía sont arrivés à l’Âge du bronze.
4. Depuis le retour de l’épreuve au calendrier de l’ERC en 2014, trois constructeurs différents se sont imposés.
5. Les éléments essentiels de la parfaite salade grecque sont la tomate, le concombre, l’oignon rouge, la feta et les olives Kalamata avec du sel, de l’origan et de l’huile d’olive.

DÉCLARATIONS PILOTES 
:

ERC : Kajetan Kajetanowicz :

“L’Acropolis Rally est une bonne leçon de caractère et les éditions précédentes ont prouvé qu’il ne faut jamais renoncer sur ces rallyes. Des situations imprévisibles et plein de détails cruciaux soulignent la beauté de ce sport, et c’est pourquoi je suis absolument concentré sur ma préparation, afin d’anticiper autant de variables que possible.

Après des manches exceptionnellement difficiles aux Açores et aux Îles Canaries, tout le LOTOS Rally Team fait face à un mois chargé : seulement deux semaines après la Grèce, nous serons à la bagarre à Chypre.

Je crois en chacun des membres de notre équipe car je connais leur potentiel et je sais que nous avons un but commun.”

ERC2 : Sergey Remennik :

“Après deux rendez-vous, nous partageons la deuxième place en ERC2 avec Tibor Érdi, Luis Pimentel menant la catégorie malgré son manque de chance en Espagne.

L’Acropolis est un rallye sur terre et nous nous sentons bien plus en confiance, du fait que nous sommes plus expérimentés sur la terre et la neige que sur l’asphalte.

L’asphalte ne semblait pas facile à aborder, mais a été vraiment intéressant. Lors du dernier rendez-vous en Espagne, nous avons gagné une expérience notable de l’asphalte, montré un bon rythme et gagné toutes les spéciales du deuxième jour.

C’est le résultat d’un entraînement avec Alexey Lukyanuk. Il nous manquera en Grèce, puisqu’il continue de se remettre de son terrible accident, mais nous espérons qu’il reviendra vite.

Alors, pour l’instant, nous nous entraînons tout seuls, et nous consultons Alexey à distance.

Mais pendant quelque temps, nous serons les seuls représentants de l’équipe RPM.”

ERC3 : Buǧra Banaz :

“J’étais comme un étranger lors des deux premiers rendez-vous ERC mais ce n’est pas le cas à l’Acropole. J’ai fini second de la catégorie traction l’an dernier et je sens que je peux être encore plus compétitif cette année.

C’est un rallye aussi proche que possible de mes épreuves à domicile et je veux améliorer la position dans la catégorie ERC3 avec un bon résultat.”

QUE S’EST-IL PASSÉ EN 2016 ?

Le jeune Letton Ralfs Sirmacis s’est assuré une incroyable victoire sur le légendaire SEAJETS Acropolis Rally pour son premier départ au top-niveau en Championnat d’Europe FIA des Rallyes.

À 21 ans, il disputait en effet son premier rallye sur une voiture de spécification R5 en arrivant du Championnat ERC Junior, dont il avait terminé deuxième en 2015.

Il a gagné la première spéciale sur sa ŠKODA Fabia R5 soutenue par Baltic Motorsport, engagée par Sports Racing Technologies et équipée de pneus MICHELIN, puis mené à la fin de chacune, devancé seulement le premier soir quand Alexey Lukyanuk a reçu une pénalité pour départ anticipé levée le samedi après-midi.

Deux secondes séparaient Lukyanuk et Sirmacis au départ de la seconde journée, et une crevaison pour le Russe dans l’ES7 a donné l’avantage au nouveau venu. Le pire était à venir pour Lukyanuk, qui a perdu 17 minutes à réparer un bras de suspension cassé sur sa Ford Fiesta R5 dans la longue ES9 de 33,86 kilomètres.

Sirmacis a gardé son calme pour porter son avance à 2m10.3s et signer une victoire particulière pour lui et son copilote Arturs Šimins, qui fêtait son 26e anniversaire.

Le héros grec Lambros Athanassoulas a transformé un retard de 19,5 secondes sur Jaromír Tarabus en un avantage de 35 secondes, et a hérité de la deuxième place quand Lukyanuk a eu ses problèmes.

Cependant, il a été bloqué derrière une voiture plus lente dans la toute dernière spéciale et était en larmes à l’arrivée, craignant que son résultat rêvé se soit envolé. Au final, il a conservé la deuxième place pour seulement un dixième de seconde face à Tarabus, par une tension incroyable.

Athanassoulas a par conséquent terminé une place plus haut qu’en 2015, tout comme Tarabus, qui a obtenu son premier podium en ERC depuis 2013.

Athanassoulas s’est vu crédité plus tard de 32 secondes pour avoir été injustement ralenti. Raul Jeets, équipier de Sirmacis chez SRT, a décroché son meilleur résultat en ERC, quatrième après un rallye régulier, et a parachevé un quarté des ŠKODA Fabia R5 sur un rallye qui a la réputation d’être meurtrier pour les voitures.

Jarosław Kołtun a fini sixième, Tomasz Kasperczyk septième et Kajetan Kajetanowicz, huitième. Le champion ERC en titre a perdu 15 minutes en faisant un tonneau dès la toute première spéciale du rallye, mais remporté huit spéciales.

Il a finalement marqué trois points de plus que son rival Lukyanuk, le Russe terminant 20 minutes derrière après un autre problème de turbo dans l’avant-dernière spéciale, mais en dixième position.

Wojciech Chuchała a remporté l’ERC2 devant Jose Luis Jacquet Rios et Tibor Érdi Jr. Le chemin de Murat Bostanci vers la victoire en ERC3 s’est trouvé dégagé quand Łukasz Pieniążek s’est retiré avec une boîte de vitesses casée dans la dernière spéciale du samedi.

LE RALLYE EN QUELQUES MOTS

La Grèce a fait un retour réussi au calendrier ERC en 2014 après une longue période d’absence quand la ville côtière de Loutraki, sur les rives du golfe of Corinthe, a accueilli la 60e édition de ce rallye légendaire.

Pour cette première édition en ERC depuis 1968, étaient au programme une première journée sur des routes asphaltées, et une seconde sur de plus traditionnelles pistes d’une terre rocailleuse.

Désormais organisé en partenariat avec le fédération grecque OMAE du sport automobile, le rallye 2016 a marqué le retour vers Lamía après un break de dix ans, entraînant le réintroduction de classiques spéciales sur terre.

L’ESSENTIEL À SAVOIR:

Départ : 18h30, vendredi 2 juin, Parc d’assistance, National Trade Fair, Lamía
Arrivée : 16h04, dimanche 4 juin, Parc d’assistance, National Trade Fair, Lamía
Quartier général : Parc d’assistance, National Trade Fair, Lamía
Parc d’assistance : National Trade Fair, Lamía
Apparitions en ERC (depuis la restructuration de 2004) : 3 (2014-2016)
Spéciales : 12
Distance chronométrée : 229,74 kilomètres (premier jour 103,86 kilomètres, deuxième jour 126,68 kilomètres)
Liaison : 456,63 kilomètres
Total : 686,37 kilomètres
Surface : Terre essentiellement, avec un peu d’asphalte (ES8/11, ES9/12)

PRÉCÉDENTS VAINQUEURS
2016 : Ralfs Sirmacis/Arturs Šimins (ŠKODA Fabia R5)
2015 : Kajetan Kajetanowicz/Jarek Baran (Ford Fiesta R5)
2014 : Craig Breen/Scott Martin (Peugeot 208 T16)
2013 : Jari-Matti Latvala/Miikka Anttila (Volkswagen Polo R WRC)*
2012 : Sébastien Loeb/Daniel Elena (Citroën DS3 WRC)*
*Championnat du monde