Pour sa dernière sortie, Victorien HEUNINCK a « Tournai » à plein régime...

Passé dans la catégorie supérieure (ASAF, D4), le Linsellois Victorien Heuninck a pris la mesure de sa nouvelle monture à vitesse grand V.

Ce garagiste a tout d’abord débuté sur une Citroën C2 avant de passer sur une Peugeot 208 mais c’est finalement dans le baquet d’une Mitsubishi Lancer EVO IX qu’il a explosé cette année.

Faute de budget, Heuninck a, cette année, choisi minutieusement ses sorties avec succès puisque, sur les cinq épreuves disputées avant le mois d’octobre, quatre se sont soldées par des podiums.

Au Rallye de Charlemagne (3e), au Rallye du Ternois (2e), au Rallye de la Lys (3e) et au Rallye des Routes du Nord (2e), le pilote de la Mitsubishi a été proche de la victoire.

En fait, seul le Rallye Béthunois avec un accident a été mal négocié.

Preuve d’un pilotage rapide et constant, ce bolide plus puissant (4 roues motrices et plus de chevaux pour le Mitsubishi Lancer EVO IX) correspond parfaitement aux qualités de ce pilote de 28 ans.

C’est donc pour sa dernière sortie de l’année, sur l’asphalte belge de Tournai, que Victorien Heuninck a conclu son année par un succès.

À l’issue des 133,80 km réparties en 10 spéciales, le Linsellois - bien épaulé par Martin Forgez, son co-pilote du week-end - a maîtrisé la concurrence belge avec une facilité déconcertante, repoussant son premier poursuivant à près de cinq minutes.

Espérons que ce récital sur les routes belges ne soit pas passé inaperçu et qu’une écurie de pointe lui propose un beau projet pour celui qui, il n’y a pas longtemps, roulait dans les chronos de François Delecour.