A quelques jours de la 61e édition du Tour de Corse automobile,
les passionnés de sport automobile en ont eu pour leur passion.
L’ASA Corsica leur a offert sur un plateau une grande fête mécanique au
succès populaire probant.
Peu de déplacement, une spéciale en ville et les autres autour de la
grande périphérie, difficile de trouver mieux !
Sur la route, la domination de Paul-Antoine Santoni n’a pas fait le moindre
doute.
Le jeune pilote s’est exprimé avec toute sa fougue, son talent et
sa connaissance du terrain.
Il a pleinement exploité le potentiel de sa machine (Peugeot 208T16/R5) avec
un extraordinaire brio.
Il a remporté assez de victoires dans les différents chronos pour
s’installer confortablement dans le fauteuil de leader puis s’est contenté de
gérer son avance avec intelligence, faisant fi des nombreuses attaques de
Jean-Mathieu Leandri, avec une gestion rigoureuse de ses acquis.
C’est d’ailleurs la troisième fois que Santoni s’impose dans cette épreuve ce
qui prouve, si besoin est, le talent de ce jeune pilote.
Leandri à l’attaque
Après avoir dominé les deux premières étapes - dont celle en nocturne
- Santoni a quelque peu relâché la pression tout en se tenant prêt à bondir à
la moindre alerte.
Ainsi, hier matin, dans la 8e spéciale du Celavo, longue de 7 km,
Jean-Mathieu Leandri s’est élancé comme un avion pour remporter le scratch
et réduire son écart de 7 secondes, suivi de Santoni et Gordon, Voglimacci
et Franchi.
Dans le serré de Cuttoli-Peri (13 km), le même Leandri a de nouveau fait
parler les chevaux de sa Skoda pour l’emporter une nouvelle fois, toujours
7 secondes devant Santoni, Serra et Mignucci.
Dans l’ultime spéciale, « l’impériale show » de 750 mètres, c’est
Jean-Pierre Gordon qui a fait la pige à tout le monde devant Santoni,
Scipillitti, Voglimacci et Leandri.
L’écart au général entre le vainqueur Santoni et le dauphin Leandri n’était
plus que de 9 secondes, suffisant au pilote de la 208T16/R5 pour se hisser sur
le podium pour la troisième fois.
43 équipages ont bouclé la boucle.
Dans les groupes:
Le groupe R5 n’échappe pas bien entendu au leader de l’épreuve qui a
mené sa course avec brio.
Le groupe FA est fort logiquement revenu à Jérémy Voglimacci, auteur
d’une course intelligente avec, à la clé, une 7e place scratch. Du beau travail.
A retenir les classes 2 et 3 pour Broquet et Chapot.
En groupe FN, le patron c’était une fois encore Titi Muselli qui n’en manque
pas une.
Il se classe à la 8e place du général. Renucci et Lorenzoni se positionnent
dans les classes 2 et 3.
En GT, c’est Romuald Royer qui remporte la palme.
C’est de famille, dans la mesure où le père, Joël, avait remporté le
championnat de France sur terre il y a …quelques décennies !