PIRELLI: RALLYE MONTE-CARLO, TOUT SAVOIR SUR LES PNEUS TENDRES

EN L’ABSENCE DE RÉELLES CONDITIONS HIVERNALES, LE CHOIX DES PNEUS S’EST PORTÉ UNIQUEMENT SUR L’ASPHALTE P ZERO

NEUVILLE S’IMPOSE EN WRC1 ET ROSSEL EN WRC2.

UN MATCH SERRÉ A FAIT EN SORTE QUE LE RÉSULTAT S’EST JOUÉ SUR LE FIL DIMANCHE MATIN

TESTONI : « LES PILOTES ONT FAIT DU BON TRAVAIL EN TERMES DE CHOIX ET DE GESTION DES PNEUS.

LE P ZERO S’EST AVÉRÉ POLYVALENT ET FIABLE DANS TOUTES LES CONDITIONS.

Le Championnat du Monde des Rallyes a débuté à Monte-Carlo avec une épreuve palpitante et indécise jusqu’à la toute fin.

Il s’agissait d’une bagarre entre Thierry Neuville (Hyundai), le multiple champion du monde Sébastien Ogier et son coéquipier chez Toyota Elfyn Evans, alors que le pneu à utiliser était le P Zero.

Au final, la victoire est revenue à Neuville, tandis qu’au niveau des pneumatiques, c’est la version tendre du P Zero qui a fait la différence, se montrant polyvalente et fiable dans toutes les conditions, qui, contrairement aux attentes, étaient principalement sèches.

Les supertendres ont eu du pain sur la planche, devant faire leur part sur des surfaces plus humides et sur certaines sections occasionnelles où le « verglas » était présent, tandis que les pneus d’hiver sont restés bloqués dans le coffre et n’étaient même pas sortis au parc d’assistance.

LE DÉFI

Le déplacement de l’épreuve plus à l’intérieur des terres par rapport aux deux éditions précédentes avait fait naître l’espoir d’assister à un rallye Monte-Carlo traditionnel, avec de la neige et de la glace mélangées à des sections humides et sèches.

Cependant, la météo et les températures ont eu des idées différentes, laissant les pilotes faire face aux difficultés de devoir trouver de l’adhérence sur des surfaces qui changeaient, non seulement dans la même section, mais même dans une spéciale individuelle, où il y avait du verglas à certains endroits.

Dans ces conditions, la combinaison de pneus la plus populaire était celle des tendres et des supertendres, les premiers étant les plus utilisés tous les jours de l’épreuve.

Les spéciales les plus exigeantes du point de vue des pneus ont été les ES3 et 6 à cause de la surface abrasive et les ES5 et 8 à cause du « verglas » qui a coûté plusieurs secondes à certains pilotes.

Terenzio Testoni, Directeur de l’activité Pirelli :

« C’était un rallye très intéressant et très disputé, tant dans la catégorie reine qu’en WRC 2.

La bonne stratégie et la bonne gestion des pneus ont été le facteur clé, comme c’est toujours le cas à Monte-Carlo, même si cette fois-ci, le choix s’est limité à deux des quatre spécifications disponibles.

En résumé, je dirais que tous les pilotes ont fait un très bon travail sur ce front, à tel point que la quasi-totalité d’entre eux disposaient de pneus tendres neufs pour les spéciales du dimanche, même si c’était la spécification la plus utilisée au cours du week-end.

Pour les voitures de Rally 2, les P Zero SA Rally1 et le Ra7+B ont clairement joué un rôle de premier plan, même s’ils étaient moins nombreux dans leur allocation que les supertendres, ce qui confirme leur grande polyvalence et fiabilité ainsi que leur durabilité.

De notre côté, il n’y a qu’un léger regret de ne pas avoir pu tester l’évolution de nos pneus cloutés sur l’épreuve, que nous avions développés spécifiquement pour ce rallye.

Les opportunités ne manqueront pas à l’avenir.

En fait, notre travail de développement n’est pas seulement au bénéfice du WRC, mais de toutes les catégories de rallye.

La bataille a également été belle jusqu’à la dernière spéciale du WRC2, avec la victoire de Yohan Rossel sur Citroën C3 Rally2 devant Pepe Lopez sur sa Skoda Fabia RS Rally2.